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23/09/2014

ANCIENS ET NOUVEAUX QUARTIERS DU BOURG

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Rue Louis Pergaud.jpg

- Rue Louis Pergaud en direction de Périgueux (photo juillet 1996)

Anciennes maisons rue Louis Pergaud.jpg

- Anciennes maisons du bourg en bordure de la rue Louis Pergaud. Sur une pierre au dessus de la porte que l’on atteint par un petit escalier est inscrit l’an 1780. Une hypothèse qui reste à vérifier… Mais au-delà des pierres, je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée pour mon beau-père, ancien maréchal-ferrant et dernier locataire de cette habitation où il passé une partie de sa retraire (photo juillet 1997)

Rue Louis Pergaud côté bourg.jpg

- Rue Louis Pergaud côté bourg (photo juillet 1996)

Un brin d’histoire - Au 16° siècle, l’église est incendiée, 27 personnes qui s’étaient enfermées dans la tour, périssent brûlées vives par les Huguenots, cela pendant les guerres de religion. Cette affaire remonte certainement à 1575 date à laquelle Saint-Front était elle-même pillée par les protestants). (source livre de Christiane Piboyeu)

CHAMPCEVINEL - ANCIENS ET NOUVEAUX QUARTIERS - © BERNARD PECCABIN 

15:13 Publié dans LE BOURG | Lien permanent | Commentaires (0)

20/09/2014

LA PERIPHERIE DU BOURG

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Rue de la Paix.jpg

- Venant d’Agonac, on rentre à Champcevinel par la rue de la paix. Au fond à droite, le cimetière communal (photo juillet 1996)

Extrait du registre tenu à l’époque par le curé Foulcon (source livre de Christiane Piboyeu)

… "Cette année (1789), l’hyver a été très froid. Il est tombé douze à treize fois de la neige en abondance, et le 13 du mois de mars qui était le dimanche de la Passion, tomba un verglas qui dura quatre jours et dont personne n’en avait vu de semblable et qui fit périr une infinité de gibier… L’été suivant a été très sec, de sorte que, depuis ce verglas, la terre n’a pas été abreuvée d’un demi-pied jusqu’à la fête de Saint-Front. Il y a eu si peu de foin qu’on le vendait jusqu’à 10 livres le quintal dans le pred. Il n’y a pas eu de bled d’Espagne, ni de légumes, très peu de froment, en sorte qu’il y en a eu moins de l’année précédente dans la paroisse (3400 boisseaux). La paille s’est vendue quatre livres six sols le quintal, beaucoup de châtaignes mais qui ont été presqu’aussitôt pourries et une abondance de vin que personne n’en n’avait jamais vu autant…"
                    
Foulcon, curé de Champcevinel

Le chemin de Jacquou, au fond les prairies entre Majoulet et Penlèbre.jpg

- Le chemin de Jacquou, au lointain le hameau de Majoulet et de Penlèbre à droite avec ses espaces verts bâtis depuis. (photo juillet 1996)

Un brin d’histoire - Pendant la guerre de Cent Ans, l’église servait de forteresse, l’entrée se situant à l’emplacement du chœur actuel. Celle-ci précédée d’un auvent reposant sur des colonnes dont l’une comme déjà dit soutient actuellement la charpente d’un hangar de Fosse Rouge. (source livre de Christiane Piboyeu)

Le chemin de Jacquou.jpg

- Le clocher vu de la rue Majoral Fournier et l’abrupte côte que constitue le chemin de Jacquou (photo juillet 1996)

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- La rue du Majoral Fournier, véritable déviation du bourg relie Beausoleil à Bricard en passant par l’ancienne ferme de "Les Touvéras" (photo octobre 1996)

TOPONYMIE DE TOUVERAS : lieu situé en bordure de champ, partie qui n’est pas labourée

Un brin d’histoire - de 1473 à 1477, les consuls louent les biens de la Communauté en majorité à des laboureurs résidant à Périgueux. Ces mouvements de la Cité vers la campagne sont dus à la recherche de meilleures conditions de vie ou de culture. En 1465, on note l’immigration de familles bretonnes sur la paroisse. Ainsi naît et se peuple la paroisse de Champcevinel qui comprenait à l’époque une cinquantaine de feux soit environ 250 habitants (235 habitants en 1365). (source livre de Christiane Piboyeu)

CHAMPCEVINEL - PERIPHERIE DU BOURG - © BERNARD PECCABIN

14:26 Publié dans LE BOURG | Tags : touvéras | Lien permanent | Commentaires (0)

19/09/2014

AUTOUR DE LA PLACE DE L’ABBE BOISSEUIL

ancienne entrée de l'église fortifiée.jpg

 

 

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- Ancienne entrée de l’église fortifiée du temps jadis, devenu chœur aujourd’hui. Au fond, le carrefour de la rue Louis Pergaud et la rue Arthur Rimbaud (photo juin 1996).

- Ci-dessous, signalisation intercommunale et passage du sentier de grande randonnée n° 36 caractérisé par une bande de peinture rouge et blanche sur le piquet. (photo juillet 1996).

Passage du GR 36 près de l'église Saint-Marc.jpg

Le bureau de poste.jpg

- Le bureau de Poste, une nouveauté pour la commune, sur un site restauré (photo juillet 1996)

La fontaine place de l'abbé Boisseuil.jpg

- Place avec sa fontaine occupée autrefois par un puits communal. Au fond l’ancien presbytère (photo juillet 1996)

NOTA : A cet emplacement, se trouvait jadis un puits. Par délibération du conseil municipal en date du 14 juin 1925, il est décidé de faire enlever la margelle du puits de la place publique et de le faire recouvrir. Il décide en outre, l’achat de trois bancs à installer sur la dite place. Le 31 octobre 1953, le conseil décide de faire enlever la pompe située sur la place publique, celle-ci étant inutilisable et la réparation trop onéreuse. Voilà pour l’histoire de cette prise d’eau, qui était jadis un puits, ensuite une pompe et enfin aujourd’hui une fontaine d’agrément. Désormais, l’eau a coulé et continue de couler au pied du clocher, comme au temps jadis…

Le service animation en 1996.jpg- Le service animation de la commune et lieu de réunion du conseil municipal des jeunes (photo juillet 1996)

Un brin d’histoire -Vers 1380 : la paroisse est occupée à main armée et livrée au pillage par Archambaud V nouveau comte du Périgord (fils de Roger Bernard), son fils Archambaud VI et leur complice, le capitaine d’Auberoche. Soudoyés par les Anglais, les soldats du comte rebelle mettent le pays à feu et à sang. Ils pillent, rançonnent et sèment leur terreur sur leur passage (Notons au passage la volte-face du comte du Périgord qui détruit là où son père Roger Bernard s’était acharné à défendre).

1399 : les droits seigneuriaux acquis dans la paroisse de Champcevinel par le comte du Périgord Archambaud V, sont confisqués par le roi Charles VI le 19 juillet, suite à sa trahison.

NOTA : A cette époque aussi, la Dordogne et plus particulièrement le pays du Dropt constituaient la frontière naturelle entre le royaume de France et les possessions anglaises jusqu’en 1453 et que c’est durant cette guerre de Cent Ans que de nombreuses bastides verront le jour. Champcevinel restait une place forte au Nord de Périgueux, et c’est certainement pour cela que l’église devint une bastille avec toute une garnison pour observer, prévenir, défendre et qui sait… attaquer !

Lever du soleil place de l'abbé Boisseuil.jpg

- La beauté du lever du soleil sur la place de l’abbé Boisseuil (photo oct. 1996), contraste avec le brouillard tenace du mois de novembre qui rend austère la même place et son église (photo Nov. 1996)

Le Monument aux morts.jpg

- Le monument aux morts de la commune : 40 morts, c’est le lourd tribut payé par les enfants de la commune au cours de la guerre 14-18 (photo juillet 1996)

Plaque à la mémoire des pilotes de la RAF.jpg

- Plaque en mémoire d’un équipage anglais tombé sur la commune le 5 août 1944. Une rue de la commune porte le nom de ce courageux équipage venu certainement pour épauler les maquisards (photo juillet 1996)

CHAMPCEVINEL - PLACE ABBE BOISSEUIL - © BERNARD PECCABIN

09:46 Publié dans LE BOURG | Tags : maquisards | Lien permanent | Commentaires (0)