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20/09/2014

LA PERIPHERIE DU BOURG

Cet article est une suite de http://champcevinel.canalblog.com/

Rue de la Paix.jpg

- Venant d’Agonac, on rentre à Champcevinel par la rue de la paix. Au fond à droite, le cimetière communal (photo juillet 1996)

Extrait du registre tenu à l’époque par le curé Foulcon (source livre de Christiane Piboyeu)

… "Cette année (1789), l’hyver a été très froid. Il est tombé douze à treize fois de la neige en abondance, et le 13 du mois de mars qui était le dimanche de la Passion, tomba un verglas qui dura quatre jours et dont personne n’en avait vu de semblable et qui fit périr une infinité de gibier… L’été suivant a été très sec, de sorte que, depuis ce verglas, la terre n’a pas été abreuvée d’un demi-pied jusqu’à la fête de Saint-Front. Il y a eu si peu de foin qu’on le vendait jusqu’à 10 livres le quintal dans le pred. Il n’y a pas eu de bled d’Espagne, ni de légumes, très peu de froment, en sorte qu’il y en a eu moins de l’année précédente dans la paroisse (3400 boisseaux). La paille s’est vendue quatre livres six sols le quintal, beaucoup de châtaignes mais qui ont été presqu’aussitôt pourries et une abondance de vin que personne n’en n’avait jamais vu autant…"
                    
Foulcon, curé de Champcevinel

Le chemin de Jacquou, au fond les prairies entre Majoulet et Penlèbre.jpg

- Le chemin de Jacquou, au lointain le hameau de Majoulet et de Penlèbre à droite avec ses espaces verts bâtis depuis. (photo juillet 1996)

Un brin d’histoire - Pendant la guerre de Cent Ans, l’église servait de forteresse, l’entrée se situant à l’emplacement du chœur actuel. Celle-ci précédée d’un auvent reposant sur des colonnes dont l’une comme déjà dit soutient actuellement la charpente d’un hangar de Fosse Rouge. (source livre de Christiane Piboyeu)

Le chemin de Jacquou.jpg

- Le clocher vu de la rue Majoral Fournier et l’abrupte côte que constitue le chemin de Jacquou (photo juillet 1996)

Rue du Majoral Fournier.jpg

- La rue du Majoral Fournier, véritable déviation du bourg relie Beausoleil à Bricard en passant par l’ancienne ferme de "Les Touvéras" (photo octobre 1996)

TOPONYMIE DE TOUVERAS : lieu situé en bordure de champ, partie qui n’est pas labourée

Un brin d’histoire - de 1473 à 1477, les consuls louent les biens de la Communauté en majorité à des laboureurs résidant à Périgueux. Ces mouvements de la Cité vers la campagne sont dus à la recherche de meilleures conditions de vie ou de culture. En 1465, on note l’immigration de familles bretonnes sur la paroisse. Ainsi naît et se peuple la paroisse de Champcevinel qui comprenait à l’époque une cinquantaine de feux soit environ 250 habitants (235 habitants en 1365). (source livre de Christiane Piboyeu)

CHAMPCEVINEL - PERIPHERIE DU BOURG - © BERNARD PECCABIN

14:26 Publié dans LE BOURG | Tags : touvéras | Lien permanent | Commentaires (0)

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